Corum s'expose chez Dubail
Actuellement chez Dubail, Corum expose plusieurs pièces rares, à la fois en haute horlogerie et en haute joaillerie. C'est la première exposition à la célèbre adresse de la place Vendome depuis son réaménagement complet. Pas moins de trois vitrines sont dédiées à la marque de La Chaux-de-Fonds.
La part belle horlogère est consacrée à la Ti-Bridge, présentée en diverses et rares éditions, à l'exemple d’un modèle à fond orangé inédit. A ses côtés, on découvre le très beau modèle à masse linéaire en platine (45.700 euros), une véritable pièce d'architecture montée sur le célèbre mouvement baguette créé par Vincent Calabrese il y a 30 ans.
Pour l'anecdote, cette masse linéaire a fait l'objet de plusieurs développements. L'un d'eux a porté sur l'impact que produit ce bloc de titane au contact de sa butée. Le problème qui pouvait se poser est qu'à force de chocs, des particules de matières risquaient de se détacher des métaux et de venir endommager le mouvement. Il a d'abord été envisagé de disposer en fin de course des ressorts qui auraient eu le double avantage de renvoyer la masse au loin et donc d'accentuer sa capacité à remonter la montre, tout comme d'éviter l'érosion de la matière. Au final, il a été jugé que les ressorts n'auraient rien ajouté de significatif. Corum a donc simplement disposé deux joints en forme de "O" destinés à absorber le micro-choc de l'impact de la masse linéaire.
Pièces rares
En termes de complications, on peut admirer la très rare Acoustica (270.000 euros), édition numérotée 3/3. Cette répétition minute a pour particularité de présenter deux timbres dissociés : l'un côté fond, l'autre côté cadran, pour réduire l'encombrement. Pari gagné : contrairement à beaucoup de ses consœurs, l'Acoustica est de la même épaisseur que n'importe quel autre garde-temps, un fait rare.
Avec cette pièce, l'objectif poursuivi par la manufacture fut d'obtenir la plus grande clarté sonore, et pas nécessairement, comme c'est souvent le cas, le plus important volume émis hors de la boîte. Autre particularité, les timbres sont frappés par quatre marteaux.
Côté haute joaillerie, on trouve aussi chez Dubail la non moins rare Romulus BIllionnaire Tourbillon, dans deux versions (index diamants ou diamants noirs). D'un généreux 45 mm, elle n'est éditée qu'en cinq exemplaires et offre, autre particularité, une impressionnante réserve de marque de 90 heures. Prix : 384 500 euros.
Dubail, place Vendome, exposition Corum jusqu'au 4 octobre
Olivier Müller
Visuels © Corum
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