La nouvelle pieuvre rouge de Linde Werdelin

On ne parle pas souvent de Linde Werdelin entre collectionneurs, mais cela ne saurait tarder. Certes, la marque se tient en dehors des sentiers des grandes marques institutionnelles et sa jeunesse (11 ans) ne lui donne pas encore la cote dans les maisons de vente.

Pourtant, on ne peut que saluer la constance affichée de la marque à suivre sa voie, avec sagesse et discernement. Fondée en 2002 par Jorn Werdelin, ancien Lehman Brothers, et Morten Linde, designer, la maison s’est toujours affichée avec des designs modernes, aux lignes tendues.

Dès le début, elle s’est positionnée sur deux univers : la haute montagne et la plongée. Chacune de leur pièce est donc conçue pour recevoir, par dessus son cadran, un module additionnel, électronique, capable de donner pour chacune de ces disciplines les informations nécessaires (distance, altitude, profondeur, etc.).

Plongée rouge

L’Oktopus est une ligne historique de la marque. Déclinée en version II, elle s’agrémente d’une grande date grâce à un mouvement Dubois Dépraz. Linde Werdelin, qui fonctionne en grande partie par éditions limitées, en a sorti quatre versions : jaune, bleue, or rose et la toute dernière, rouge. Chacune est tirée à 88 exemplaires, pour un prix unitaire d’environ 10.000 euros (20.000 euros pour la version or rose).

Cette dernière livrée, l’Oktopus II Titanium Red, rassure par le sérieux de son exécution et la propreté de sa finition. La pièce combine titane et céramique sur fond de cadran rouge, subtilement rappelé sur les inserts de lunette. La grande date, à deux disques, est un premier niveau de complication fort appréciable et assez rare sur une montre de plongée – et pour cause, son utilité en profondeur étant peu avérée. Toutefois, l’option est bienvenue dans la mesure où cette nouvelle Oktopus fera certainement le bonheur d’un porté "Lifestyle", urbain, au look viril et affirmé.

 

Olivier Müller

Visuels © Linde Werdelin

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