Comment se porte l’horlogerie en France ?

Le Comité Francéclat est en charge du développement économique de l'horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l'orfèvrerie et des arts de la table. Il vient de publier son rapport annuel sur la santé économique du secteur Horlogerie, Bijouterie, Joaillerie, le fameux HBJO. Qu’y apprend-on ?

Qu’après 3 années de progression (+ 21 %), la production française d'horlogerie et de bijouterie a marqué le pas en 2013 (- 7 %). Pour autant, les exportations ont poursuivi leur croissance (+ 8 %), à un rythme supérieur à celui des importations (+ 5 %).

Sans surprise, la conjoncture économique difficile n'a pas épargné le marché français de l'horlogerie-bijouterie qui, à 5,1 milliards d'euros, a enregistré une baisse de 4 % en 2013. En résumé, la courbe des ventes de montres et de bijoux reflète une fois encore l'évolution du moral des français...

L’or, pour sa part, joue les trouble-fête : après une forte augmentation ces dernières années, la courbe s'est inversée en 2013 avec une baisse de 18 %. On se souvient qu’Audemars-Piguet avait ouvert le bal en baissant le prix de ses pièces en or il y a bientôt un an. Fustigée par ses pairs, la marque a depuis largement été imitée.

Côté horlogerie, les montres à moins de 100 euros ont particulièrement décroché (- 8 %). Les ventes de modèles à plus de 3 000 euros restent stables. Seul le segment des montres de 1 000 à 3 000 euros a connu une évolution positive.

En 2013, nos exportations et réexportations de montres ont été principalement destinées aux pays de l’Union Européenne. Nos premiers marchés sont l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni.

A l’import, sans surprise, la Suisse reste largement le premier fournisseur de montres de la France en valeur, devant la Chine, premier fournisseur en quantité.

Olivier Müller

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