Zenith porte Christophe Colomb au firmament

Cela fait maintenant quelques années que Zenith poursuit sa route avec Christophe Colomb. C’est sous le patronyme du célèbre navigateur que la marque a décidé de déployer sa maîtrise de la haute horlogerie. Le premier modèle de Christophe Colomb est sorti il y a presque trois ans. Plusieurs versions en ont pris la succession, ajoutant à chaque fois de nouveaux développements techniques ou de nouvelles finitions.

 

Aujourd’hui, Zenith dévoile la Academy Christophe Colomb Hurricane Grand Voyage. Cette nouvelle variante est la plus aboutie à ce jour, puisqu’elle cumule les trois plus grands développements techniques avec une finition inédite de haute voltige.

 

La preuve par trois

Le premier intérêt technique de la Grand Voyage est sa transmission par chaîne-fusée. Ce procédé permet d’offrir au train de rouage un couple constant en sortie de barillet. Il évite ainsi un couple trop fort lorsque le barillet est remonté au maximum (et la montre avance), et trop faible lorsque la réserve de marche s’épuise (et la montre retarde). Le procédé est fort ancien. Le principe est attribué à Léonard de Vinci, vers 1540.  Toutes les montres des XVIème et XVIIème siècles ont des fusées. La chaîne est arrivée un peu plus tard, vers 1660, pour remplacer le boyau.

 

Le second intérêt est le calibre de la montre, battant à 36'000 alternances par heure. C’est la fréquence fétiche de Zenith depuis 1969 et son fameux calibre El Primero. Le mouvement en est ici bien différent, beaucoup plus évolué, mais cela reste une fréquence élevée en horlogerie, garante d’une précision certaine.

 

Enfin, le dernier intérêt est le système gyroscopique « gravity control ». Partant du principe que le maintien de l’organe régulateur en position horizontale engendre la meilleure amplitude possible du balancier, et génère ainsi la meilleure précision horaire, Zenith a imaginé un module permettant au «cœur» du mouvement et à l’échappement de rester en permanence dans cette position.
 Le gravity control est aussi un hommage à l’histoire, puisqu’il s’inspire des chronomètres de marine que Zenith produisait autrefois. Il emprunte à ces instruments le principe de la suspension à cardan, introduite au XVIème siècle sur les boussoles de marine afin qu’elles conservent leur position horizontale malgré les mouvements du bateau.
 Avec son mécanisme gyroscopique autorégulateur, le système de gravity control permet de maintenir l’organe régulateur en position horizontale permanente, quelle que soit l’inclinaison du poignet. 

 

Spectaculaire finition

Côté cadran, Zenith a opté pour une architecture ouverte permettant de voir ces trois mécanismes: le barillet avec transmission fusée-chaîne (à 10h30 et 1h30), le système gyroscopique de gravity control et l’organe régulateur haute fréquence (à 6h).

 

Les trois petits cadrans auxiliaires en or (heures/minutes à 12h, petite seconde à 9h, réserve de marche à 4h) ont été guillochés, puis émaillés en blanc et dotés d’aiguilles et de vis en acier bleui rappelant la grande tradition horlogère.

 

La platine a été entièrement creusée à la main afin de ne laisser en relief que le logo Zenith et un cortège d’étoiles ; les parties évidées ont ensuite été remplies de laque de couleur bleu nuit, selon la technique de l’émail champlevé. Le contrepoids du système de gravity control a également reçu un décor poétique et sophistiqué, avec une représentation de l’hémisphère Sud réalisée en micropeinture, entièrement à la main.

 

Côté fond, au premier plan, le portrait de Christophe Colomb, gravé à la main, et un sextant, l’instrument astronomique permettant de calculer la latitude.

 

Au second plan, une représentation de la Santa María, le bateau amiral de Colomb lors de son premier voyage en 1492. Le décor, microdécoupé et gravé à la main, en restitue la nef avec force détails, notamment au niveau du gréement et des cordages. Les différentes voiles, réalisées en émail sur un cloisonné par champlevé gravé, s’ornent de la fameuse croix rouge.

 

Derrière le bateau, le pont de rouage a été choisi pour représenter l’océan, avec un fond gravé de petites vagues, puis recouvert de laque translucide. À l’arrière-plan, le pont de barillet ouvre l’horizon, avec un décor en micropeinture figurant un ciel partagé entre le jour et la nuit. Détail subtil: les horlogers de la Manufacture ont joué avec l’architecture du mouvement pour laisser apparaître un petit rouage doré évoquant le soleil levant ou couchant.

Olivier Müller

 

Visuels © Zenith

 

ACTUALITÉS DE LA MARQUE

Toutes les actualités de la marque

Zenith : millésime stratégique...à défaut d’être sexy

On attendait beaucoup de Zenith durant cette foire de Bâle. Pourquoi ? Parce que la manufacture, qui fête cette année ses 150 ans, n’en était plus totalement une. Depuis quelques années, un certain nombre de calibres d’origine externe avaient pris leurs aises dans les collections de la...

Lire la suite

Felix Baumgartner et Christophe Colomb s’envoient en l’air

  L’un a traversé l’Atlantique, l’autre, la stratosphère. Il a découvert l’Amérique, il est rentré à pied de l’espace. Ils ne sont pas du même siècle mais sont aujourd’hui réunis sous une même bannière, étoilée de surcroît, celle de Zenith.   L’heure est Gravity   On...

Lire la suite

Zenith : le pari Magada

  Cette fois, c’est la bonne : le changement de CEO à la tête de Zenith est effectif depuis ce 1er juillet, conformément au calendrier annoncé par la marque durant Baselworld.   Pour reprendre la formule tant aimée des politiques, c’est véritablement le changement dans la continuité...

Lire la suite

Dernières salves horlogères estivales

  L’été se met doucement en place, les marques horlogères s’apprêtent à faire leur trêve estivale annuelle de trois semaines. Les dernières nouveautés sont présentées, une ultime salve de quelques garde-temps pour les watch-addicts.   Pour les baroudeurs de l’été, Victorinox...

Lire la suite

Zenith El Primero « 410 » en série limitée

Les grandes manufactures s’emploient, à travers les âges, à faire vivre et revivre leurs icones. Pour Audemars Piguet, c’est la Royal Oak. Pour Jaeger-LeCoultre, la Reverso. Pour Zenith ? El Primero, naturellement ! La plus grande force de ces maisons est d’avoir fait perdurer leurs...

Lire la suite

Actualités de la catégorie

Toutes les actualités de la catégorie

Tudor Black Bay Fifty-Eight : la meilleure des Black Bay ?

Voici un de nos coups de cœur Basleworld 2018, la Black Bay Fifty-Eight (référence M79030N-002) pour une raison simple, ses proportions ! Outre le fait qu’elle se rapproche beaucoup de la Submariner référence 7924 gros remontoir (aka Big Crown), ce qui est déjà une excellente nouvelle,...

Lire la suite

Au poignet : l'incroyable RM 50-03 McLaren F1

Présentée lors du SIHH 2017, la RM 50-03 McLaren F1 est une fois de plus un concentré de ce qui se fait de plus technique dans le monde de l’horlogerie allié cette fois-ci avec le pape de la formule 1, Mc Laren. McLaren F1 + Richard Mille = l’équation évidente ! Première expression...

Lire la suite

G-SHOCK Part 2 : laissez passer les professionnels !

Air / Mer / Terre : Trio c’est 3 fois plus Casio … La marque nippone ne se contente pas uniquement de concevoir des montres solides pour le bonheur des cascadeurs urbains. Au  même titre que la plus célèbre des marques horlogères suisse au cours des années 50, 60, 70 qui va mettre au...

Lire la suite

Rolex Cosmograph Daytona ref 116500LN : le cru 2016

Petit retour en arrière,  Baselworld 2013 : les passionnés de Rolex du monde entier attendent impatiemment LE nouveau Daytona qui doit célébrer les 40 ans (1963-2013) de la montre la plus iconique de la marque à la couronne. Malheureusement rien ne se passe concernant le modèle en acier,...

Lire la suite

Décollage immédiat avec la Richard Mille RM 50-02

La RM 50-02 en forme de hublot d’Airbus, invite à un petit voyage dans les airs. Elle propulse celui qui la contemple au milieu des stratus et des cumulo-nimbus. Avec cette montre, Richard Mille prouve une nouvelle fois son incroyable créativité et sa capacité à se renouveler sans...

Lire la suite