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Dans l’intimité de la TB88 d'Arnold & Son - Le Guide des Montres

Dans l’intimité de la TB88 d'Arnold & Son

Certaines marques sont parfois d’une telle richesse qu’il faut parfois s’y attarder pièce par pièce, mouvement par mouvement. La discrète Arnold & Son en fait partie. Une marque reprise en 2010, trois calibres maisons présentés en 2013, cinq prévus ou déjà dévoilés en 2014 : la vitalité de la ‘jeune’ maison donne le tournis.

 

Il est difficile d‘appréhender la marque dans son ensemble en survolant ses collections. Nous avons donc pris un modèle, un seul, qui rassemble l’essence d’Arnold & Son et permet d’en comprendre la philosophie.

 

Mouvement maison

Avant même de la déshabiller, on note que la TB88 est doté d’un mouvement manufacture. C’est la première caractéristique de la marque : celle de se reposer à 100% sur sa maison mère, qui n’est autre La Joux-Perret, véritable complexe horloger qui rassemble un bureau d’étude, de design, mais aussi et surtout l’un des centres de production horlogère les plus pointus du moment. Du prototype au contrôle, du décolletage au découpage jusqu’à l’assemblage et la décoration, La Joux-Perret fait tout...pour tout le monde. Un grand nombre de marque fait appel à elle. Arnold & Son en est une, à ce détail près que c’est une marque interne au groupe. 

 

 

Signature esthétique

La pièce se nomme TB88. TB veut dire True Beat, autre appellation pour ‘seconde morte’, c’est-à-dire une seconde sautante et non trainante, comme dans 99% des garde-temps. C’est une variante d’échappement peu courante et complexe à développer.

 

« 88 » fait référence au numéro qui figurait sur l’une des pièces de John Arnold lui-même et qui était l’un de ses premiers chronomètres.

 

La TB88 actuelle joue avec ce nom : le double barillet (10h et 2h), la seconde morte (8h) et l’échappement (5h) forment un double « 8 », soit horizontal, soit vertical. 

 

 

Des ponts, encore des ponts

L’œil expert n’aura pas manqué de noter l’abondance de ponts. C’est un parti pris d’Arnold & Son, une référence historique assumée. En effet, la grande tradition horlogère assigne, par défaut, un pont par fonction. Pour des raisons pratiques comme économiques, la majorité des garde-temps actuels préfère les platines, ces vastes plaques recouvrantes qui viennent supporter à elles seules l’échappement, le train de rouage primaire, voire le barillet ou même le chronographe. La fameuse « platine trois quarts » de Glashütte est même devenue la signature des montres de cette ville, comme A. Lange & Söhne ou Glashütte Original.

 

Arnold & Son prend le parti inverse et revient aux origines de la belle horlogerie, avec l’équation  « un pont = une fonction ». On ne trouve donc pas moins de 16 ponts individuels sur la TB88

 

 

C’est dans la boîte

Il faut prendre la pièce de côté pour le voir : la boîte de la TB88 est particulière et d’une rare complexité...qui ne se voit pas, et c’est là toute son élégance. Elle ne comporte pas de flancs droits, beaucoup plus faciles à produire. Les fonds sont véritablement apposés de part et d’autre. 

 

 

Le temps au temps

La TB88 prend le temps de vivre : 18 000 alternances par heure. C’est 20% de moins que la plus lente des montres actuelles, qui battent le plus souvent à 21 600 alt/h. Et deux fois moins qu’un El Primero de Zenith ! Mais c’est la fréquence à laquelle battaient les montres de marine de l’époque de John Arnold, à laquelle la marque rend hommage. Cette faible fréquence autorise de surcroît un large, très large balancier, bien plus esthétique qu’un diamètre réduit au rythme compulsif. 

 

 

La preuve par trois

L’horlogerie suisse est fixée (figée ?) autour de certains standards. La roue à 5 branches en est l’archétype. Elle est considérée comme l’expression ultime de l’esthétisme et de la fiabilité. Ça n’a pas toujours été le cas et, nous dit Arnold and Son, ça ne l’est toujours pas. Dans l’horlogerie traditionnelle anglaise, les roues avaient 3 branches. L’œil expert aura noté que la TB88 se distingue également sur ce point. 

 

 

Beauté cachée 

La mode est aujourd’hui aux montres squelettes. Il faut tout voir, tout montrer, voir le mouvement en action, battre, se remonter. Là non plus, ça n’a pas toujours été le cas. Aux siècles passés, le mouvement était le pré carré de l’horloger, seul le cadran offrait les plus belles finitions.

 

Arnold & Son joue de malice sur sa TB88 en offrant un mouvement squelette qui cache son intimité. Exemple ? La seconde morte n’est mue par aucun rouage visible. Idem pour les barillets : lorsque l’on remonte la montre, on ne voit aucun rouage entrer en action. Tout est situé en interne ou à l’arrière du mouvement, où la marque a rappelé l’ascendance maritime de la pièce par une ancre

 

 

Seconde morte très vivante

Pourquoi une seconde morte ? Pour certaines marques, pour l’exigence technique qu’elle induit. Pas pour Arnold & Son : la marque rappelle que son ancêtre fondateur était avant tout réputé pour avoir contribué de manière déterminante au si précieux calcul de la longitude il y a près de trois siècles. Et que ce calcul se fait sur base sexagésimale, c’est-à-dire sur base de degrés, minutes et secondes. Il est donc impératif d’avoir une seconde sautante et non trainante pour obtenir un calcul exact de position maritime. Pour la TB88, plus qu’une coquetterie, une nécessaire cohérence historique.

 

 

Olivier Müller

 

Visuels © Olivier Müller / Delos Communications



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