Omega : des vertus de la prudence

Historique, technique, on retrouve chez Omega les recettes qui ont fait son succès. Hormis une Speedmaster en série limitée, la marque a joué la prudence, voire la retenue, comme d’ailleurs la plupart de ses confrères. Peu d’audace, pas de risque, mais la valorisation d’une compétence technique sur les calibres qui reste toujours très en-dessus de la moyenne.
En tête de pont, il y avait – une fois de plus – la Speedmaster. La pièce commémore le 45ème anniversaire de la première mission lunaire, en 1969, et est proposée en série limitée, de 1969 exemplaires naturellement. Elle se découvre dans une version de 42 mm dont les teintes, présentées comme noires, sont en réalité davantage orientées vers le marron très intense. La pièce est en titane, fort réussie, mais d’une lisibilité réduite en raison de ce parti pris esthétique 100% monochrome, bien que rehaussé par des touche d’or. Le mouvement de chronographe est, conformément à l’original, à remontage manuel.

En parallèle, la Speedmaster Mark II, elle aussi créée en 1969, revient sur le devant de la scène. Elle était d’ailleurs équipée du même mouvement que la Speedmaster ‘lunaire’, le 1861 à remontage manuel. C’est d’ailleurs le principal changement qui intervient avec la réédition 2014, puisque la pièce est désormais équipée d’un mouvement automatique co-axial.

La nouvelle Seamaster Aqua Terra, elle, subit essentiellement un relooking, du reste fort réussi. Le modèle Master Co-Axial se drape de bleu dans deux versions distinctes, de 38,5 ou 41,5 mm. Cette couleur est proposée sur un boîtier acier. Dans sa version 34 mm, la plus petite des Seamaster Aqua Terra se décline en bi-ton or et acier, une combinaison décidément très à la mode...asiatique. Sertie ou non, la pièce ne brille pas par son audace mais toujours autant par son efficacité et son design intemporel.
Côté vintage – autre grand thème de Baselworld – Omega revient sur sa Seamaster 300, un modèle créé en 1957. Pure montre de plongée, elle est équipée d’une lunette unidirectionnelle, d’une échelle de plongée, d’aiguilles surdimensionnées et de larges index luminescents.
Aujourd’hui, la pièce est revisitée en 41 mm et se décline sur un large choix de matériaux : acier, platine, titane et or. Côté cadran, on note également l’usage de céramique noire. L’ensemble est servi par deux nouveaux calibres maison, les 8400 et 8401, reprenant la technologie co-axiale mais rendue anti-magnétique à 15 000 Gauss. Leur différence est de finition, le 8401 étant plus abouti.
Ces deux calibres rejoignent la famille plus large des mouvements anti-magnétiques, comprenant également les 8500, 8511 et 8520. Ils prennent la suite du 8508, présenté en 2013 et qui était le premier mouvement de ce type.



Du côté des classiques, la De Ville Trésor se refait une beauté très années 50 – et pour cause, puisque la pièce originale avait été créée en 1949. Ligne fine, boîte or, trois aiguilles et un guichet de date à 6h dans un modéré 40 mm : la recette est convenue mais, là aussi, efficace.
Quoi de neuf, in fine ? Principalement la motorisation, puisque la pièce se trouve équipée d’un calibre co-axial à remontage manuel, anti-magnétique et certifié COSC. L’approche est très similaire à celle de la Zenith Synopsis – une pièce historique mais animée par un mouvement ultra-précis, ultra-fiable, dans une approche fort bienvenue du « meilleur des deux mondes ».
Olivier Müller
Visuels © Le Guide des Montres


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