Audemars Piguet fête les 40 ans de sa Royal Oak

Une jeunesse, mais déjà une légende : la Royal Oak fêtait ce mois-ci ses 40 ans à Paris, l’une des trois seules dates européennes de cette tournée hors norme.

Au programme, des people (Bruel, Doherty, Lambert Wilson, etc.), mais aussi et surtout une centaine de pièces de collection couvrant la période 1972 – 2012 au travers de ses différentes déclinaisons (bracelet, gousset, homme, dame, etc.).

Le design reste intemporel.

Certaines déclinaisons sont parfois moins bienvenues, comme le modèle Arnold Schwarzenegger, dont on se demande bien quel poignet peut la porter.

L ‘Offshore a considérablement rafraichi la gamme en 1993. Giulio Papi, toujours intarissable sur le mouvement, reste en revanche très discret sur le lancement d’une pièce anniversaire en 2013 pour les 20 ans de la collection.

Les milieux bien informés croient savoir qu’AP avait à choisir entre les 40 ans de la Royal Oak et les 20 ans de la Offshore, et aurait finalement tranché en faveur de la première... 

Que reste-t-il à apporter à la Royal Oak ?

Pour ses 25 ans, le calibre 2885 et ses 654 pièces l’avait déjà dotée de la plupart des grandes complications :

QP, phase de lune, répétition minute, chronographe avec rattrapante, etc.

Au rang des autres complications, les derniers tourbillons sont sortis à BaselWorld cette année, mais la recherche est encore très largement ouverte du côté des matériaux.

Carbone, DLC, PVD, céramique, titane, etc., sont devenus assez courants en horlogerie et Audemars-Piguet les a tous explorés.

Quid des boitiers ? Beaucoup ignorent que la Royal Oak a connu des versions carrées ou ovales. La piste serait commercialement risquée, mais d’une belle audace ! Rendez-vous dans 10 ans...