Zenith Au fil de l'actualité

Zenith El Primero « 410 » en série limitée

Les grandes manufactures s’emploient, à travers les âges, à faire vivre et revivre leurs icones. Pour Audemars Piguet, c’est la Royal Oak. Pour Jaeger-LeCoultre, la Reverso. Pour Zenith ? El Primero, naturellement ! La plus grande force de ces maisons est d’avoir fait perdurer leurs illustres modèles, mais, à l’inverse de Jaeger-LeCoultre ou d’Audemars Piguet, Zenith ne possède pas, avec son El Primero, d’un modèle iconique, mais...d’un mouvement.

Cette particularité lui a offert durant des décennies le loisir de créer d’innombrables références équipées du Primero. Trop, diront certains. C’est d’ailleurs pourquoi Jean-Frédéric Dufour, CEO de Zenith, a progressivement entrepris de rationaliser les gammes. Et, sauf exception, de contenir les nouveaux modèles équipés de son Primero à des séries limitées. C’était le cas de la Lightweight, de la Rainbow, et c’est encore aujourd’hui le cas de la 410.

Triple quantième et phase de Lune

Il y eut des dizaines de versions du Primero, exploités dans d’autres dizaines de références. Le 410 en est une. Il est né comme son illustre ainé en 1969 sous la référence El Primero 3019 PHF, plus tard référencé 410. Signe particulier : triple quantième et phase de Lune. Construit autour d’une roue à colonnes et disposant d’une réserve de marche de plus de 50 heures, le calibre 410 traverse les ans jusqu’en 2000. Zenith le réédite en 2013 dans une série limitée à 500 exemplaires, orchestrée autour d’un cadran gris ardoise.

Proposé avec un cadran argenté, il emprunte au modèle originel l’agencement de ses fonctions dans un esprit très « seventies ». Ainsi, les jours et les mois s’égrènent à 10h et 2h, tandis que la date demeure imperturbable à 4h30. Se fondant dans le compteur des heures à 6h, la phase de Lune décrit les révolutions de l’astre dans un guichet de forme spéciale, avec deux découpes arrondies reproduisant la partie sombre de la lune.

Mise au goût du jour

Comme toute réédition, différents aménagements lui permettent de mieux correspondre aux attentes contemporaines. Il en va de l’inévitable extension de diamètre. Façonné dans des dimensions contemporaines de 42 mm, le boîtier en acier dessine des courbes très actuelles, alternant finitions polies et brossées. Sur le cadran, les compteurs azurés jouent le contraste avec le motif soleillé du cadran argenté. Cerclés par le tachymètre parcourant le rehaut opalin, les index rhodiés se détachent de l’ensemble pour offrir une lisibilité parfaite, tandis qu’au bout de la trotteuse bleue, on retrouve la fameuse étoile Zenith. L’ensemble comporte 390 composants, qui se laissent entrevoir par le fond saphir.

Olivier Müller

Zenith El Primero « 410 » en série limitée

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