Zenith El Primero Stratos Flyback Rainbow Boutique Edition

Cela faisait un certain temps que Zenith n’avait pas développé de pièce strictement militaires. Très concentrée l’année dernière sur sa mission Red Bull Stratos, conclue par cet incroyable saut de Felix Baumgartner depuis la stratosphère, la marque à l’étoile avait passablement laissé ce terrain aux jeunes loups (Bell & Ross), aux institutionnelles (Breguet, type XX) ou aux marques historique de l’aviation militaire (Dodane).

Aujourd’hui, Zenith décide de reprendre la route des aéroports militaires. Ce n’est pas avec une création mais avec une réédition, celle d’une pièce parue en 1997, la Rainbow Flyback.

Sans que l’on ne comprenne véritablement pourquoi cette pièce (et pas une autre) resurgit maintenant (et pas à un autre moment), 26 ans après son lancement, Zenith lui adjoint une nouvelle finition sportive et lui fait ainsi bénéficier de la technicité de sa ligne Stratos. Ainsi est née la El Primero Stratos Flyback Rainbow.

Cahier des charges extrême

A sa source, il y a le cahier des charges d’origine, tel qu’imposé par l’armée française : il s’agit de développer une montre capable de conserver une précision à toute épreuve dans des conditions d’utilisation extrêmesaccélérations violentes de 9 à 11 G, variations de pression et de température, vibrations, champs magnétiques. Un strict cahier des charges pour une pièce qui, semble-t-il, n’avait pas pu être livrée à l’Etat-Major de l’époque pour des raisons militaires.

Aujourd’hui, la marque à l’étoile s’inspire de ce modèle dans une série limitée à 250 exemplaires, disponibles exclusivement dans les boutiques Zenith. Cette El Primero Stratos Flyback Rainbow est mue par le calibre automatique 
El Primero 405 B conçu autour d’une roue à colonnes. Si ce chronographe bat évidemment à la fréquence de 36 000 alternances par heure, comme toute Primero, pour une précision au 1/10e de seconde, il est également doté d’une date, d’une échelle télémétrique et surtout, d’une fonction flyback ou retour en vol, fonction éminemment liée à l’aviation. Celle-ci permet d’arrêter, de remettre à zéro et de redémarrer le chronographe en une seule pression sur le poussoir, contre trois pressions sur un chronographe «standard».

Façonné en Alchron noirun alliage de titane et d’aluminium léger et résistant– le boîtier de 45,5 mm est surmonté d’une lunette tournante coiffée d’un anneau en aluminium inrayable. 

La pièce est déjà disponible au prix de 6 800 euros.

Olivier Müller

 

Visuels © Zenith Watches

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